Premier moyen d’épargne en France, l’assurance-vie est un contrat d’assurance en cas de vie, de décès ou les deux.
Comment fonctionne une assurance vie ?
L’assurance-vie garantit le versement d’un capital ou d’une rente au souscripteur ou au bénéficiaire désigné dans le contrat. L’assureur s’engage, en échange de paiement de prime, à verser une rente ou un capital à l’assuré ou ses bénéficiaires. En cas de décès, elle constitue une garantie pour les proches de l’assuré. Les assureurs sont dans l’obligation de rechercher les bénéficiaires des contrats qui sont arrivés à expiration lorsqu’ils ne se sont pas manifestés et que leurs coordonnées ne figurent pas dans le contrat.
Au moment du décès du souscripteur de l’assurance vie, les sommes versées au bénéficiaire du contrat ne font pas partie de la succession du défunt :
- Si le bénéficiaire de votre contrat est votre conjoint ou partenaire de PACS, il ne sera redevable d’aucun droit de succession, même si vous avez alimenté votre contrat après 70 ans.
- Pour les autres bénéficiaires, le traitement fiscal varie selon l’âge de l’assuré lors du versement des primes
En cas de vie, cette assurance est davantage utilisée comme placement, dont l’assuré peut également être le bénéficiaire.
Pourquoi souscrire une assurance-vie ?
L’assurance vie et ses atouts :
- une fiscalité allégée,
- une transmission du capital sécurisée,
- la possibilité de transformer son capital en rente viagère.
A la suite de l’ouverture du contrat qui se fait par un premier versement, il est possible d’effectuer des versements, réguliers ou non, sans limite de montant minimum ou maximum.
Les avantages de l’assurance-vie :
- Vous constituer un capital sur le long terme
- Compléter vos revenus pour faciliter votre retraite
- Transmettre son patrimoine grâce à une fiscalité avantageuse et à une grande liberté dans le choix des bénéficiaires.
Alléger sa fiscalité avec un prélèvement forfaitaire unique
L’article 28 de la loi des finances pour 2018 institue un prélèvement forfaitaire unique afin de simplifier la fiscalité s’appliquant aux revenus des capitaux mobiliers (intérêts, dividendes) et aux plus-values mobilières, avec un taux unique à 30 %.
Les contribuables les plus modestes peuvent choisir d’être soumis au barème de l’impôt sur le revenu s’il est plus favorable. Le régime précédent est toutefois maintenu sur les contrats d’assurance-vie des assurés dont l’encours total d’assurance vie est inférieur à 150 000 euros.
Ce qu’il faut retenir :
- L’assurance-vie peut servir à l’assuré et ses bénéficiaires tant en cas de décès qu’en cas de vie
- Il n’y a pas de montant limite pour y verser de l’argent
- En cas de décès, le traitement fiscal varie selon l’âge de l’assuré et de son lien avec le bénéficiaire
- L’article 28 de la loi des finances pour 2018 a mis en place un prélèvement forfaitaire unique